-
Rencontre de communication pour la présentation des principaux contenus des propositions de révision du Code de la famille
-
A l'ONU, un soutien multiforme et constant au plan d'autonomie et à la souveraineté intangible du Maroc sur son Sahara
-
La Chambre des députés du Paraguay ratifie son soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara
-
Suresh Kumar: Le plan d’autonomie, une solution réaliste face à l’instabilité régionale
-
Accord de coopération entre le CSEFRS et le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration
Ce séminaire organisé conjointement par les ministères de la Justice, des Affaires étrangères et de la Coopération, en partenariat avec le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme a servi de plateforme pour approfondir la réflexion sur les éléments que contiendra cette Déclaration, laquelle devra servir d’instrument juridique international, non contraignant, à même de combler les lacunes existantes et de renforcer la mise en œuvre au niveau national et la coopération internationale dans le domaine de l’éducation et la formation en matière des droits de l’Homme, indiquent les organisateurs dans un document rendu public à cette occasion.
Cette réunion s’inscrit, en outre, dans le cadre de l’activation de la proposition conjointe maroco-suisse pour la rédaction d’une déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’Homme, présentée lors de la 7ème session du Conseil des Droits de l’Homme et soutenue par 67 Etats.
L’un des moments forts de cette rencontre étant la séance inaugurale marquée par le discours prononcé à cette occasion, par le ministre de la Justice Abdelwahed Radi et dans lequel, il a considéré l’éducation aux droits de l’Homme comme un préalable essentiel à leur défense, à leur promotion et à leur vulgarisation au sein des différentes couches sociales.
Après avoir mis en relief l’importance de l’éducation et de la formation aux droits de l’Homme notamment à l’ère actuelle marquée par des changements profonds, le ministre a fait savoir que la reconnaissance des valeurs des droits de l’Homme et leur pratique ne peuvent s’opérer en l’absence d’une culture fondée sur le respect mutuel entre les individus, les communautés et les Etats.
Le ministre a estimé que si les lois, les institutions et les mécanismes demeurent indispensables pour une meilleure garantie des droits de l’Homme, la prise de conscience des citoyens quant à la nécessité de les respecter et de les consacrer dans la vie quotidienne demeure indispensable pour le parachèvement de l’édification de l’Etat de droit et des institutions.
M. Radi a, par ailleurs, mis en exergue le rôle remarquable que le Royaume ne cesse de jouer au sein des instances internationales en tant que fervent défenseur des droits de l’Homme, rappelant que le Maroc a opté, depuis les années 90, pour l’approche éducative pour une meilleure diffusion de la culture des droits de l’Homme.
Par ailleurs, le ministre a mis l’accent sur les programmes gouvernementaux mis en œuvre dans les différents niveaux de l’enseignement formel et non formel ainsi que dans les institutions d’éducation sociale et ce, en parallèle avec les programmes de la société civile.
Abondant dans le même sens, M. Radi a indiqué que le Maroc a été l’un des premiers pays à s’inscrire dans la Décennie des Nations Unies pour l’éducation aux droits de l’Homme.
Au sujet de la proposition formulée conjointement par le Maroc et la Confédération Helvétique pour la rédaction de la Déclaration des Nations Unies sur l’Education et la Formation aux droits de l’Homme, le ministre a estimé qu’elle émane de cette conviction que l’approche éducative constitue un préalable fondamental pour la consécration des valeurs des droits de l’Homme et un choix stratégique pour la vulgarisation de leur culture et principes chez les générations montantes.
Après avoir souligné que ce séminaire constitue une étape importante sur la voie de la concrétisation de cette déclaration, le ministre a fait part de son souhait de voir ses travaux ponctués par l’adoption d’un document (Déclaration de Marrakech) qui servira de plate-forme pour la concrétisation de la Déclaration des Nations Unies sur l’Education et la Formation aux droits de l’Homme.
Cette déclaration onusienne, une fois rédigée, constituera une nouvelle garantie au respect des droits de l’Homme et un mécanisme efficient pour la généralisation de leur culture et la promotion de l’éducation dans ce domaine, a conclu le ministre.